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VALENTIN PICQUET, Bachelor Événementiel sportif

26 ans, Laval

Sportif, entrepreneur… et coureur engagé : Valentin Picquet a traversé la France en courant 50 km par jour pendant 14 jours. Un exploit qu’il a voulu partager et documenter jour après jour. Il revient sur cette aventure hors norme, son mental d’acier et ce que cela dit du dépassement de soi.

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Peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Valentin Picquet, j’ai 26 ans. Je viens de Château-Gontier-sur-Mayenne et je suis passionné d’ultra trail et d’aventure depuis tout petit.
 

D’où t’es venue l’envie de traverser la France en courant ?

J’ai toujours rêvé d’aventure. Un jour, j’ai décidé de mettre une date à ce rêve. J’ai voulu prouver que ce genre de projet était à la portée de chacun, à condition d’en avoir vraiment envie.
 

Comment s’est passée ta préparation physique et mentale ?

J’ai été entraîné pendant sept mois par Antoine Clément, un athlète qui avait traversé les États-Unis en courant. Il m’a beaucoup aidé à structurer cette préparation exigeante.
 

Tu as connu des moments difficiles pendant cette traversée ?

Physiquement, oui. Une entorse, des douleurs… mais mentalement, j’étais très motivé. J’avais ce sentiment que rien ne pouvait m’arrêter. L’arrivée, entouré de tous ceux qui m’ont soutenu, reste le moment le plus marquant.
 

Comment gérais-tu tes journées ?

Je me levais à 3h30, je partais à 4h. J’avais un premier ravito à 30 km puis un second vers 50 km. À midi, j’étais libre. J’en profitais pour me reposer, faire des courses et voir autre chose. Sur les 22 jours, j’ai été seul seulement 7 jours.
 

Tu as bien vécu ces 7 jours de solitude ?

Oui, totalement. J’en avais besoin. Ça permet de se recentrer, de se poser les bonnes questions. Mais c’était aussi incroyable de courir avec d’autres : certains ont fait 50 km, d’autres 200. Chacun avait son défi dans le défi.
 

Pourquoi avoir choisi de soutenir le Refuge de l’Arche ?

C’est un lieu que je connais depuis l’enfance, situé à 500 m du centre-ville de Château-Gontier-sur-Mayenne. J’ai rencontré son directeur, Jean-Marie Mulot et humainement, ça a tout de suite matché.
 

Quel message voulais-tu faire passer à travers ce challenge ?

Que tout est possible. Il n’y a pas de rêve trop grand. Il faut croire en soi, se lancer, même sans avoir toutes les réponses. Il faut oser mettre une date à son rêve.


Tu es aussi entrepreneur avec Techni Sablage.  Est-ce que cette aventure t’a renforcé dans ta posture d’entrepreneur ?

Complètement. J’ai compris que le mental est mon meilleur allié. Dans l’entreprise comme dans le sport, c’est la constance, l’engagement et la volonté qui comptent.
 

Tu as documenté ton aventure sur les réseaux sociaux. Pourquoi ?

Je voulais que tout le monde puisse vivre l’aventure au jour le jour. Je filmais chaque matin, de manière simple et naturelle. Je racontais ce que je vivais, sans filtre.
 

Tu as été surpris par l'engagement du public ?

Oui, vraiment. Beaucoup m’ont rejoint sur la route, certains ont couru 30 ou 50 km pour la première fois. D’autres ont aidé autrement : logistique, soutien moral… Ça m’a beaucoup touché.

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Les formations pour ceux qui veulent se dépasser

Valentin incarne parfaitement les valeurs du management du sport : audace, engagement, mental. Des qualités cultivées dans le master en sport management, mais aussi dans l’ensemble des formations proposées par Win Sport School Laval :


À partir du bac+3, toutes ces formations sont accessibles en alternance avec des missions concrètes en entreprise. Notre réseau de partenaires recrute activement pour faire vivre des expériences de terrain à nos étudiants.

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