Zoom

MICHEL FLORENT

26 ans, Fondateur de DearBBall, Strasbourg

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Florent MICHEL, j’ai 26 ans. Je suis le fondateur de DearBBall.

Quel est votre parcours scolaire et professionnel ?

J’ai fait 3 ans de licence STAPS puis 2 ans de Master MEEF.

Comment est née l’idée de Dearbball ?

L’idée est venue de la convergence d’un besoin (trouver des vêtements pour partager ma passion du basket en-dehors du terrain) et d’une conviction (avoir un rôle à jouer dans le monde du basket) :

  • Partager ma passion en-dehors du terrain, pas seulement à l’entrainement.

Les prémisses remontent à mes premiers maillots NBA quand j’étais petit. Ils influençaient mon état d’esprit et ma façon de jouer. En les portant, j’étais comme habité. Si je portais un maillot d’Iverson, j’avais l’intime conviction que je pouvais mieux crosser et donc, je crossais beaucoup plus à l’entrainement. Si je portais un maillot de Michael Jordan, j’avais l’impression que je pouvais sauter plus haut et que personne ne pouvait me contrer. Les maillots me donnaient une confiance supplémentaire. J’avais l’impression d’incarner ces joueurs, d’incarner leurs valeurs et de leur rendre hommage en faisant « comme eux ». Malheureusement, je n’ai pas trouvé un moyen similaire de représenter ma passion et mes joueurs préférés en-dehors du terrain, dans la vie de tous les jours. C’était ce qui me manquait le plus. Je ne pouvais pas montrer au quotidien que j’étais un basketteur. En m’habillant normalement, sans référence même discrète au basket, j’avais l’impression de ne pas pouvoir m’exprimer, de ne pas pouvoir montrer aux autres qui j’étais vraiment.

  • L’envie de m’impliquer dans le monde du basket et d’y jouer un rôle

Etant basketteur depuis petit, le basket a toujours occupé une place centrale dans ma vie. Je voulais donc trouver un moyen de m’y impliquer pleinement. Puisque je ne trouvais pas comment partager ma passion en-dehors du terrain, pourquoi ne pas créer ma propre marque de vêtements ? Et si ce n’était pas comme cela que j’allais avoir mon rôle à jouer ? C’est comme cela qu’est né DearBBall.

Dearbball est une déclaration d’amour au basketball ?

Exactement. D’ailleurs, tout est dans le mot « DearBBall ». DearBBall est l’abréviation de Dear Basketball qui signifie en français « Cher Basketball ». C’est comme le début d’une lettre que l’on écrit à une personne que l’on aime ou qui nous est chère. « Cher Papa, Chère Maman ». Pour les ballers, c’est « Cher Basketball ». Avec DearBBall, cette lettre est destinée au Basketball. C’est une manière de remercier ce sport pour tout ce qu’il nous apporte. Mine de rien, le basket impact qui l’on est et forge notre identité.

Avoir confiance en soi dans le sport, un domaine qui vous parle ?

La confiance en soi dans le sport me parle beaucoup et c’est d’ailleurs une notion fortement présente dans DearBBall. C’est un élément qui plait beaucoup aux clients : le fait de pouvoir porter des vêtements avec des mots ou surnoms impactant leur permet de s’exprimer et de montrer leur état d’esprit.

Ce fort attrait à la confiance en soi dans le sport provient de mes études en STAPS où nous allions loin dans ce domaine. Les théories de la motivation m’ont passionné dès la première année. Nous étudions des questions telles que « comment la confiance en soi impacte les performances, comment permettre à un sportif de développer une motivation intrinsèque ? » … C’était intéressant et m’a inspiré dans le processus de création de DearBBall. Selon moi, les vêtements impactent la confiance en soi au quotidien. Quand on a l’impression d’être bien habillé, on se sent d’attaque pour la journée qui arrive. De même avant d’aller en soirée, bien s’habiller induit une bonne dynamique.

Vous serez le jury du Business Trophy 2023 en tant qu’entrepreneur de référence, que pensez-vous apporter à ces étudiants qui ont construit un projet entrepreneurial de A à Z ?

Je pense pouvoir apporter un regard concret, notamment sur la faisabilité et viabilité du projet des étudiants. Etant parti de 0 pour construire mon entreprise et étant confronté depuis plusieurs années aux problématiques que les étudiants vont aborder, je pense avoir le recul nécessaire pour repérer les manques et les points forts des différents projets.

Vous avez donné votre première conférence à Win Strasbourg, comment cela s’est-il passé ?

C’était effectivement ma première conférence à Win Strasbourg et ma première conférence tout court. Elle s’est très bien passée. C’était un réel plaisir de pouvoir parler de l’entrepreneuriat avec les étudiants et de discuter avec eux après la conférence. Ça m’a aussi permis de prendre du recul sur le parcours effectué. On ne s’en rend pas forcément compte. J’avoue avoir été un peu stressé, je ne savais pas du tout si mon aventure allait les intéresser, d’autant plus que je n’ai pas l’habitude de me mettre en avant pour expliquer mon parcours. Avoir l’opportunité de pouvoir « inspirer », à mon échelle, les étudiants à se lancer dans des projets (pas forcément entrepreneurial) est génial. D’autant plus qu’on est assez proche au niveau de l’âge, c’est encore plus fun.

Pensez-vous renouveler l’évènement (chez Win ou ailleurs) pour aider à votre niveau les étudiants qui souhaitent se lancer ?

Oui avec plaisir ! J’ai eu plusieurs demandes avec d’autres écoles mais je n’avais jamais sauté le pas. C’est chose faite avec Win Sport School Strasbourg 

Un conseil pour les jeunes qui souhaitent rentrer dans le monde de l’entreprenariat ?

Il faut de la patience, de la détermination et être prêt à fournir une grande quantité de travail. Mon conseil serait de choisir un projet dans lequel vous êtes passionnés car la passion aide à tenir dans les moments compliqués et à construire un projet de vie.

Un message aux étudiants Win qui rêve de travailler avec les plus grands sportifs ?

Allez-y, foncez !! C’est juste incroyable d’avoir vibré d’émotions en les regardant à la télé puis de pouvoir créer des projets avec eux.

 

JE TÉLÉCHARGE LA BROCHURE