VIGNETTE-WIN-Tokyo

Tokyo : l’épéiste Romain CANNONE en WINner

Compteur débloqué pour la délégation française aux jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). La France compte 3 médailles : or en escrime, argent et bronze en judo, à l’issue de ce premier week-end de compétition.

 

L’épéiste Romain CANNONE sur le toit de l’Olympe

Pourvoyeuse de médailles olympiques, l’escrime a tenu son rang et offre à la France sa première Marseillaise. La surprise est venue du jeune épéiste, Romain CANNONE qui confirme que « le talent n’attend pas le nombre des années ».

A 24 ans, il a littéralement survolé la compétition en écartant, en quart puis en demi-finale, les numéros 2 et 3 mondiaux avant de s’imposer en finale, 15 touches à 10, en patron, aux dépens du numéro 1 mondial Gergely SIKLOSI.

« J’ai kiffé, je ne me suis pas posé de question. Il faut créer, plus on joue, plus on s’amuse, plus on prend du plaisir. Je me suis fait plaisir. »

 

Deux médailles obtenues sur tatami

La première sensation de ces jeux olympiques vient de Luka Mkheidze, judoka de 25 ans qui a réussi à tirer son épingle du jeu au golden score face au Coréen Kim WON-JIN, numéro 9 mondial, pour décrocher le bronze en -60kg.

Le tricolore d’origine géorgienne qui a fui la guerre en 2010 et obtenu la nationalité française en 2015 est vice-champion d’Europe en titre et maintenant médaillé olympique.

« Je suis très heureux, depuis que je suis petit, je pense à aller aux Jeux et ramener une médaille. Je n’en reviens toujours pas d’avoir réussi à accrocher la troisième place. »

De son côté, c’est avec une belle médaille d’argent qu’Amandine Buchard termine sa journée de compétition. La judoka, qui s’alignait dans la catégorie des -52kg laisse couler quelques larmes à l’issue de sa finale olympique qu’elle laisse filer pour le plus grand bonheur de son adversaire, la Japonaise Uta ABE dans le golden score.

Mais « Bubuche » comme l’appellent ses camarades à l’INSEP montre une nouvelle fois qu’elle fait partie des grandes en s’emparant de l’argent aux jeux Olympiques, seule compétition dans laquelle il lui manquait une médaille. Chapeau !

Le sport  c’est aussi ça, des histoires humaines qui donnent des frissons comme celles que les médaillés de ce week-end nous ont offert.

Pour rappel, la délégation française, emmenée par ses deux porte-drapeaux, la judoka Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd vise 42 médailles, autant qu’à Rio.