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Les tendances du marketing sportif en 2022 (partie 2)

En début de semaine, nous avons découvert trois tendances en 2022 du marketing sportif. Aujourd’hui, nous revenons sur celles-ci en vous présentant les quatre autres tendances.

Pour 2022, nous en comptabilisons sept au total.

Le streaming : un nouveau modèle de diffusion

Pour 2022, nous pouvons voir que la tendance s’étend de plus en plus vers le digital.

En effet, la majorité des contenus sportifs se regardent de moins en moins via les canaux classiques. Pour prouver ces dires, on note un développement rapide du streaming en direct. A savoir : « une augmentation de 93% pour la vidéo en direct, avec un temps de visionnage de 26,4 minutes en moyenne par session » Ce qui signifie que d’ici 2022, le streaming représentera 17% du trafic vidéo internet.

Toujours selon Sporsora : « le streaming est aujourd’hui un mode de diffusion à part entière : sur Youtube : les finales NBA, sur Amazon : la Ligue 1 Uber Eats et la NFL… Les chaînes de télévision traditionnelles offrent également de plus en plus de contenus en simultané et diversifiés sur leurs plateformes ». On peut donc dire que ce nouveau modèle de diffusion devient primordial pour s’adresser aux dernières générations.

Les détenteurs de droits et les marques pour échapper à la concurrence sont en perpétuel questionnement : Quels sont les bons supports à privilégier ? Comment améliorer ma visibilité ? Pour mon audience dois-je utiliser une stratégie direct-to-consumer ? D’où l’intérêt pour les marques de bien connaître ses cibles et leurs habitudes de consommation.

Pour conclure, le streaming permet d’attirer une nouvelle audience, de se développer avec de nouveaux canaux, d’apporter de nouveaux revenus et d’accroître sa visibilité pour des sports qui sont parfois peu médiatisés.

 

La RSE s’invite dans le marketing sportif !

En plus de connaître un changement en matière de technologie, le marketing sportif prend en compte la RSE.

Prenons l’exemple des JO à Paris en 2024, sa politique des partenariats est amenée sous cet angle.

Que ce soient des sponsors ou des entreprises du secteur sportif, leur stratégie est la même : se tourner vers le monde des amateurs pour devenir plus authentique et gagner en proximité.

De plus, les fans de sport sont eux aussi en demande de manifestations sportives soucieuses de l’environnement.

D’après une étude de 2021 d’Havas Sports and Entertainment : « 95% des fans de sport pensent qu’il est important que les entreprises s’engagent dans une démarche environnementale et sociétale active et 66% d’entre eux sont prêts à boycotter un événement sans engagement écologique »

Cela signifie également, qu’auparavant, les sportifs et fans de sport engagés n’avaient pas la possibilité de l’être dans leurs pratiques sportives. Désormais, les prestataires événementiels diminuent et/ou suppriment le gaspillage alimentaire, les bouteilles plastiques, les nombreux goodies pour laisser place à des événements responsables.

 

De nouveaux financements pour le sport

Les acteurs du marketing sportif ont recours aux expériences technologiques et aux pratiques responsables car ils sont de plus en plus en concurrence avec l’industrie de la musique, des films, du gaming ou encore du divertissement. L’eSport a déjà un temps d’avance. En revanche, les acteurs classiques sont en retard sur ces évolutions technologiques. C’est pourquoi, ils ont besoin de financements.

Heureusement, l’abondance de capitaux et des évolutions réglementaires sur le marché ont permis d’attirer de nouveaux investisseurs. Par exemple, Sporsora évoque l’arrivée de CVC Capital Partners sur le capital de la Ligue de football espagnole… « […] CVC apportera plus de deux milliards d’euros aux clubs espagnols en contrepartie d’un pourcentage d’environ 9% sur les bénéfices de la société commerciale ainsi créée pendant 50 ans, et d’une participation de 10% au capital de ladite société. »  

Les clubs ne peuvent donc pas faire ce qu’ils veulent des fonds versés par ces financeurs. « En effet, 15% seront destinés à l’assainissement de leur dette, 15% à l’amélioration des effectifs, et 70% au développement des infrastructures immobilières et technologiques, précisément là où se situent les principales faiblesses des organisations sportives. »

 

Les sportifs se diversifient…

Les réseaux sociaux ont accru la visibilité des sportifs.  Désormais, on peut même parler d’eux comme étant des influenceurs. Ce sont devenus des entrepreneurs qui investissent pour certains dans des startups.

Prenons l’exemple de Tony Parker avec la création de la Tony Parker Adéquat Academy (TPAA), un campus qui allie passion, études et emploi permettant à des jeunes passionnés de construire leur projet de vie avec à la clé, la promesse d’un job.

De cet exemple, nous pouvons en conclure que les sportifs ne sont plus seulement des « égéries » mais de « vrais partenaires » avec qui, les marques vont pouvoir faire du « co-branding ».

 

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